Questionnaire / Textes des participants

Café Sauvage - Questionnaire / Par C.

Liberté ?
C’est la rubrique à laquelle il m’est le plus difficile de répondre. Probablement parce qu’il y a là une manière d’évidence de réponse attendue, la sensation de liberté d’action et de parole qu’il y a dans ce lieu, du moins pour moi. Aussi, probablement parce que ce n’est pas tant lié au lieu qu’à une disposition de caractère. En quelque sorte, c’est une manière de rencontre, celle d’un lieu et de dispositions qui me sont propres.

Cadre ?
C’est une porte rue Saint Manvieu, rectangle ouvrant sur la perspective d’un couloir presque immédiatement tronquée par un escalier qui monte dans l’ombre d’une terrasse inattendue.

Sauvage ?
Les herbes folles dans les bacs devant le café, vous voulez dire ?

Le droit au paradoxe ?
Trouver du confort et un appui dans l’apparente désorganisation structurante ?

Politique ?
Evidemment, du moins dans l’usage que mon je choisi d’en faire. J’omets volontairement la suite qui serait une liste, une orientation de mon engagement. C’est cela qui est excitant, justement dans ce lieu, c’est la possibilité, d’être actif dans son propre engagement, sans supporter une bible guide, seulement une charte, très légère reprenant les fondements d’un rapport correct à l’autre.

Entre-soi et diversité ?
Bonjour, vous pouvez aller dehors, il y a tout le monde ou vous pouvez rester, il y a tout le reste du monde.

Stabilité dans le mouvement ?
Ça c’est la définition parfaite de la version ambulante de l’organisation Sauvage. Ça va de lieu en lieu et se refait, reconnaissable, durable. Parce que ça existe, dans le lieu du café ou ailleurs. C’est aussi s’inventer de jour en jour.

Parole libre ?
Voire intime, très intime. Tout en gardant les précautions qui permettront de la voir se dévoiler.

Participation ?
Active et engagée, je fais pas de côté comme pour le politique.

Une anecdote ?
L’incroyable soirée pour l’anniversaire de B. après le concert à la Fermeture Eclair où je pense que nous sommes parvenus à faire entrer la moitié dans le ville dans le café.

Le lien ?
Plutôt les liens, tous ceux qui se sont tissés en 3 ans ici, ensemble ou côte-à-côte

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